Les Communistes d'Arcueil

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BOUGER LE CURSEUR ou CHANGER DE CAP

La publication des chiffres du chômage de septembre acte, une fois de plus,« l’échec du gouvernement » et alimente le débat sur les options en présence : Aller toujours plus loin dans le dynamitage libéral du marché du travail, « bouger le curseur » de la politique actuelle pour instiller de la relance tout en restant dans le cadre des politiques d’austérité, ou bien rompre avec ces politiques et changer de cap.

Boite à Pandore libérale ?

Le Medef, Eric Woerth, Manuel Valls,… poussent les feux des déréglementations, comme si la pénurie d’emplois avait sa source principale dans les protections des salariés : faire sauter les « seuils sociaux », instaurer un « contrat de travail unique » faisant disparaître les règles du licenciement… Comme si la « modernité » était mariée avec la vision du capitalisme libéral.

Bouger le curseur ?

Chez les députés frondeurs du PS, il s’égrène des propositions qui reviennent à bouger le curseur de la politique actuelle, (moins de rigueur, plus de relance), sans en changer les fondamentaux. Par exemple, « augmenter le nombre d’emplois aidés », (+ 50.000 en 2015 selon un amendement adopté) sera certes utile pour des jeunes démunis de tout et lissera l’équivalent de trois mois de hausse du chômage, mais au-delà…. De même, leurs propositions ne remettent en cause ni le dogme du « coût du travail » trop élevé, ni les normes des traités européens… Le hiatus n’est nullement entre « modernité » et « archaïsme », car pour toute proposition, tout dépend du point de vue de classe d’où on se place. Celle des frondeurs est dans la limite d’une austérité douce matinée de relance par la dépense : les marchés compréhensifs, la BCE complaisante, le patronat coopératif, les salariés patients...

NON au budget d'austérité

POUR une alternative

MANIFESTONS samedi 15 novembre

dans toute la France

Changer de cap !

Sans rien négliger de ce qui peut, par des résistances et des propositions , infléchir ou adoucir, pour le peuple, la brutalité sans issue des politiques d’austérité, ouvrir la voie des solutions à la crise implique le courage de changer de cap. Au plan économique, cela implique au moins trois axes :

► Renverser le raisonnement sur les coûts en disséquant et diminuant les coûts exorbitants du capital (dividendes, exonérations, part illégitime de la dette...)

► Affronter la domination des marchés financiers et engager le combat pour modifier certaines règles européennes, sans hésiter à désobéir à certaines d’entre elles

►Fonder un nouvel essor économique sur les moteurs du progrès social et de la transformation écologique et démocratique du mode de production et d’échanges.

Il existe dans le pays une majorité de femmes et d’hommes disponibles pour une autre politique, des forces syndicales, sociales, associatives, politiques. Les rassembler pour construire ensemble, c'est ce à quoi veut se consacrer le Parti communiste.

D’autant que d'autres choix sont possibles. Nous ne sommes pas condamnés à l’austérité permanente et à l’insécurité sociale. Il faut mettre en œuvre une politique qui parte des besoins sociaux, s’attaque aux inégalités et à la finance. Plutôt que de s’illusionner sur le théâtre de postures qui agite une social-démocratie en péril, mobilisons nous avec le collectif 3A – Alternative A l'Austérité – pour manifester le 15 novembre dans toute la France pour dire non au budget d'austérité et oui à une alternative sociale, écologique et politique.

UN MILLION DE CARTES - INONDONS L'ELYSEE SIGNONS LA CARTE PETITION A HOLLANDE

Sur les marchés, dans les quartiers et les entreprises ou par internet http://www.pcf.fr/59827

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le 30 octobre 2014

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