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Tribune de groupe Juillet - Août 2017
 
 

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IVG : un droit pour lequel il faut rester mobilisés

le 30 novembre 2014

 IVG : un droit pour lequel il faut rester mobilisés

En ce jour marquant, du 40ème anniversaire de l’ouverture du débat sur l’Interruption Volontaire de Grossesse, je tiens à réaffirmer au nom du PCF, que ce droit chèrement acquis nécessite plus que jamais notre vigilance. Il s’agit sans aucun doute, de l’une des plus grandes conquêtes sociales de ce siècle, obtenue de hautes luttes, par la mobilisation des militantes et des associations féministes, de femmes et d’ hommes politiques ainsi que par le courage de Madame Simone Veil.

Or, on assiste depuis quelques temps à une recrudescence des mouvements anti-IVG, et à une certaine banalisation de propos injurieux et culpabilisateurs pour les femmes. Annuellement, en France, plus de 200 000 femmes ont recours à une IVG, chiffre stable depuis quelque temps. Et pourtant, force est de constater qu’il est de plus en plus difficile d’avorter en France. Les restrictions budgétaires qui ont cours, notamment dans le domaine de la santé publique ont des conséquences graves sur le recours à l’avortement dans notre pays.

Un rapport du Haut conseil à l’égalité a montré que 130 établissements pratiquant les IVG ont fermé dans notre pays au cours des dix dernières années. Marie George Buffet, députée, a déposé un projet de résolution pour réaffirmer «  le droit fondamental à l’IVG en France et en Europe ». C’est un point d’appui pour toutes celles et tous ceux qui défendent ce droit, cette liberté. Les communistes sont et resteront mobilisés pour que l’IVG bénéficie de moyens humains et financiers permettant aux femmes d’avorter dans de bonnes conditions.

Laurence Cohen, responsable nationale du PCF, «  Droits des femmes/ Féminisme »,  sénatrice du Val de Marne

 

    HOLLANDE/TF1 un long face à face avec ses échecs, MANIFESTONS LE 15 NOVEMBRE

    le 12 novembre 2014

     

    L'émission de François Hollande a été un long face à face avec ses échecs. A une chômeuse de 60 ans, il ne propose rien : ni le relèvement de son allocation de solidarité, ni le droit à la retraite à 60 ans. À une patronne qui propose de supprimer 3 millions d'euros de ses impôts et cotisations sociales, il lui donne raison.

    François Hollande n'a fait tout au long de l’émission que confirmer les politiques qui nous enfoncent dans l’impasse. On annonçait de nouveaux chantiers, il n’en a annoncé aucun sur les grandes urgences du pays : le chômage, le pouvoir d’achat, la relance industrielle, la transition écologique. 

    L'annonce vague d'un référendum éventuel sur la création d’un service civique universel ou celle d'une candidature de Paris aux JO de 2024 sont plus apparues comme des sujets de diversion que comme des grands projets de conviction. François Hollande croit en sa politique mais il est le seul dans ce cas.

    Après le vide de l’émission de jeudi soir, il est plus que jamais urgent de préparer une alternative de gauche à l’échec programmé de François Hollande et Manuel Valls.

     

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    MANIFESTATIONS

     

    SAMEDI 15 NOVEMBRE

     

    dans toute la France

    à Paris – 14h – place Denfert-Rochereau

     

    NON AU BUDGET HOLLANDE/MEDEF

    ALTERNATIVE A L'AUSTERITE

     

    A l'appel du collectif 3A qui regroupe diverses personnalités et organisations syndicales, politiques, associatives et citoyennes. Il est ouvert à toutes celles et ceux qui ne se résignent pas et veulent construire une alternative sociale, politique et écologique. Il y a urgence !

     

    http://www.collectif3a.org/

    POUR UNE ALTERNATIVE SOCIALE ET ECOLOGIQUE

     

      BOUGER LE CURSEUR ou CHANGER DE CAP

      le 30 octobre 2014

      La publication des chiffres du chômage de septembre acte, une fois de plus,« l’échec du gouvernement » et alimente le débat sur les options en présence : Aller toujours plus loin dans le dynamitage libéral du marché du travail, « bouger le curseur » de la politique actuelle pour instiller de la relance tout en restant dans le cadre des politiques d’austérité, ou bien rompre avec ces politiques et changer de cap.

      Boite à Pandore libérale ?

      Le Medef, Eric Woerth, Manuel Valls,… poussent les feux des déréglementations, comme si la pénurie d’emplois avait sa source principale dans les protections des salariés : faire sauter les « seuils sociaux », instaurer un « contrat de travail unique » faisant disparaître les règles du licenciement… Comme si la « modernité » était mariée avec la vision du capitalisme libéral.

      Bouger le curseur ?

      Chez les députés frondeurs du PS, il s’égrène des propositions qui reviennent à bouger le curseur de la politique actuelle, (moins de rigueur, plus de relance), sans en changer les fondamentaux. Par exemple, « augmenter le nombre d’emplois aidés », (+ 50.000 en 2015 selon un amendement adopté) sera certes utile pour des jeunes démunis de tout et lissera l’équivalent de trois mois de hausse du chômage, mais au-delà…. De même, leurs propositions ne remettent en cause ni le dogme du « coût du travail » trop élevé, ni les normes des traités européens… Le hiatus n’est nullement entre « modernité » et « archaïsme », car pour toute proposition, tout dépend du point de vue de classe d’où on se place. Celle des frondeurs est dans la limite d’une austérité douce matinée de relance par la dépense : les marchés compréhensifs, la BCE complaisante, le patronat coopératif, les salariés patients...

      NON au budget d'austérité

      POUR une alternative

      MANIFESTONS samedi 15 novembre

      dans toute la France

      Changer de cap !

      Sans rien négliger de ce qui peut, par des résistances et des propositions , infléchir ou adoucir, pour le peuple, la brutalité sans issue des politiques d’austérité, ouvrir la voie des solutions à la crise implique le courage de changer de cap. Au plan économique, cela implique au moins trois axes :

      ► Renverser le raisonnement sur les coûts en disséquant et diminuant les coûts exorbitants du capital (dividendes, exonérations, part illégitime de la dette...)

      ► Affronter la domination des marchés financiers et engager le combat pour modifier certaines règles européennes, sans hésiter à désobéir à certaines d’entre elles

      ►Fonder un nouvel essor économique sur les moteurs du progrès social et de la transformation écologique et démocratique du mode de production et d’échanges.

      Il existe dans le pays une majorité de femmes et d’hommes disponibles pour une autre politique, des forces syndicales, sociales, associatives, politiques. Les rassembler pour construire ensemble, c'est ce à quoi veut se consacrer le Parti communiste.

      D’autant que d'autres choix sont possibles. Nous ne sommes pas condamnés à l’austérité permanente et à l’insécurité sociale. Il faut mettre en œuvre une politique qui parte des besoins sociaux, s’attaque aux inégalités et à la finance. Plutôt que de s’illusionner sur le théâtre de postures qui agite une social-démocratie en péril, mobilisons nous avec le collectif 3A – Alternative A l'Austérité – pour manifester le 15 novembre dans toute la France pour dire non au budget d'austérité et oui à une alternative sociale, écologique et politique.

      UN MILLION DE CARTES - INONDONS L'ELYSEE SIGNONS LA CARTE PETITION A HOLLANDE

      Sur les marchés, dans les quartiers et les entreprises ou par internet http://www.pcf.fr/59827

      TRACT - URGENCE KOBANE

      le 19 octobre 2014

      Bientôt un mois que les Kurdes de Kobanê opposent une résistance farouche aux criminels surarmés de l’« Etat islamique » (EI). Les forces kurdes du PKK et du PYD sont en première ligne pour défendre la liberté, les droits de l’homme et l’égalité entre hommes et femmes proclamés dans Rojava, région autonome du Kurdistan syrien.

      Une résistance héroïque

      L'EI, après avoir martyrisé les yézidis d’Irak, dont des milliers furent sauvés par le PKK et le PYD, massacre la population de Kobanê : exécution des hommes, enfants égorgés, femmes violées et vendues comme esclaves. En dépit des discours officiels, les Kurdes syriens sont livrés à eux-mêmes : leurs appels à l'aide ont essuyé des fins de non recevoir des chancelleries française et américaine qui préparaient leur intervention en Irak et qui refusent de leur livrer les armes nécessaires pour faire face à l’artillerie lourde de l'EI.

      La duplicité de la Turquie

      L’EI et la kyrielle des groupes djihadistes reçoivent le soutien militaire, financier et logistique des monarchies du Golfe et de la Turquie, alliées de la France et des Etats-Unis. Deuxième force de l'OTAN dans la région, la Turquie bloque depuis des mois sa frontière à l’aide humanitaire et pourchasse les résistants kurdes. Elle est même devenue un sanctuaire pour les djihadistes qui y transitent, s’y ravitaillent en armes, recrutent des mercenaires et commercent le pétrole extrait des zones tombées sous leur contrôle.

      La Turquie se réjouit de l’affaiblissement de Rojava, seul espace démocratique de la région. Elle entend pousser son avantage en occupant militairement l’ensemble du Kurdistan syrien dans une prétendue « zone tampon ». Parallèlement, le président islamo-conservateur Erdogan a lancé une nouvelle vague de répression contre les Kurdes de Turquie dont 34 viennent de trouver la mort. Le parlement turc a voté des lois d’exception. La Turquie bombarde à nouveau les bases du PKK.

      Que fait la France ?

      Les Etats-Unis et la France ont engagé des frappes aériennes en Irak à l'efficacité limitée contre l'EI, et dont le résultat peut, à terme, renforcer les djihadistes. Paris a organisé une conférence internationale, sans y inviter les Kurdes, ni les représentants syriens ou iraniens et sans envisager de solutions politiques durables. Ces choix conduisent à l’impasse.

      Pire, F. Hollande s’aligne sur la politique d’Erdogan. La France est le seul pays à avoir souscrit à l’idée de « zone tampon ». Elle applique sur son sol des accords de coopération policière et judiciaire pour extrader les démocrates kurdes de France. La sévère répression et intimidations de la police contre les manifestations de solidarité récentes à Paris, Toulouse, Bayonne en témoignent.

       

      La place de la France est d’être aux côtés des résistants kurdes

      Les Kurdes attendent une tout autre politique de la France. Avec eux, les communistes exhortent le gouvernement français, face à l’urgence :

      • A livrer des armes à la résistance kurde de Kobanê pour résister à l’EI,

      • A faire retirer le PKK de la liste des organisations « terroristes » de l'UE,

      • A démanteler les réseaux régionaux et internationaux de soutien militaire, financier, logistique, humain et politique aux djihadistes, y compris de la part d'États membres de l'OTAN et engagés dans sa coalition militaire dirigée par les États-Unis,

      • A apporter un soutien aux initiatives d’aide humanitaire aux réfugiés.

       

      Pour la paix et le développement du Proche-Orient

      La France doit tout mettre en œuvre pour que l'ONU reprenne réellement la main et lance un processus de conférence internationale véritablement multilatérale ayant 5 priorités à l'ordre du jour :

      • appuyer l'action de l'émissaire de l'ONU en Syrie pour créer les conditions d'un cessez-le-feu et de l'ouverture de négociations politiques entre le gouvernement syrien et une opposition démocratique rassemblée dans toutes ses composantes,

      • l'appui à la construction d'un État, civil et démocratique, en Irak rompant avec le système fondé sur les critères confessionnelles et ethniques, et pour la mise en œuvre de politiques de développement en faveur des populations,

      • la reconnaissance des droits politiques et culturels du peuple kurde dans tous les pays où vivent ses populations,

      • la reconnaissance et l'appui au développement de l’État palestinien,

      • la dénucléarisation du Proche-Orient.

       

       

       

       

       

       

      Non à la fermeture des bureaux de poste

      Un Appel unitaire pour défendre le service public de La Poste a été lancé par 100 élus, syndicalistes et responsables associatifs. Le Parti communiste en est partie prenante et vous invite à le signer

      Signer l'appel unitaire : La poste la poste service public pour toutes et tous partout